Session P
Movements of Plants and People and the Question of Territorial Rootedness
Facilitators: Irène DOS SANTOS (Urmis), Laure EMPERAIRE (IRD), Dominique JUHÉ-BEAULATON (Centre Alexandre Koyré), Romain SIMENEL (IRD) & Emilie STOLL (LC2S)
This session aims to highlight the role of plants and their movement in the cognitive processes and practices involved in the territorial rootedness of populations whose personal or family trajectory arises from migration or a geographical displacement. We will compare ethnographic examples where plants were brought from one place to another by individuals and then, once acclimatised to their new environment, went on to contribute to the reformulation of discourses and ideologies concerning notions of home and abroad, the Other and the self. We are also interested in the opposite case, where humans follow the economic and social –sometimes geographical– trajectory of plants and settle in new places: for example, commercial (rubber, coffee, jute, etc.) or medicinal (e.g. Cinchona officinalis [Boumediene, 2016]) exploration for specific species during and after the colonial period.
These two movement patterns involving plants and people can be sorted under one or more of the following three headings:
1) Societies and territories seen through the prism of plants: Reclassifying people, plants and territories;
2) Putting down roots: Bio-cultural diversity and achieving rootedness through gardening practices;
3) Planting to dominate: “Useful plants” and territorial control in the colonial and post-colonial context.
Indicative bibliographical references
Boumediene S., 2016, La colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750), Vaulx-en-Velin, Les Éditions des Mondes à Faire.
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Dos Santos I. (à paraître), “The Retornados ‘Rooted’ in Angola. A Generational Perspective on the Past and the Present”, in E. Peralta (dir.), Narratives of Loss, War and Trauma: The Return from Africa and the End of Portuguese Empire, Routledge.
Dos Santos I., 2012, « Avoir deux maisons et se sentir de “nulle part” : appropriation du “chez-soi” et appartenance sociale en contexte migratoire », in A. Morel-Brochet & N. Ortar (dir.), La fabrique des modes d’habiter : homme, lieux et milieux de vie, Paris, L’Harmattan, p. 251-265.
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Simenel R., Stoll E., 2019, « Comment devient-on Amérindien ou Chérif par une origine juive ? Trajectoires généalogiques pour repenser le lien au sol en Amazonie et au Maroc », Lustopie, n° 1, dossier « Judaïsmes dans les Lusotopies contemporaines » [en préparation].
Stoll E., Fischer L. R. da C., Folhes R.T., 2017, « Recenser la propriété en Amazonie brésilienne au tournant du XXe siècle : des registres de terres de João de Palma Muniz aux cartes de Paul Le Cointe », Histoire et Mesure, 32(1), p. 53-90.
